P. P. Rubens : Le contexte historique
LE CONTEXTE HISTORIQUE
Carte tirée de Guichardin, imprimée à Anvers par Plantin en 1588.
« A ce jour, Anvers compte 13 500 maisons » écrit Ludovico Guiccardini, diplomate italien en 1563.
La ville devint la première métropole commerciale de toute l’Europe occidentale lorsqu’on abandonna les anciennes routes maritimes pour contourner l’Afrique et traverser l’Atlantique. Venise et Gènes perdirent de leur importance.
Détail de la Grande Tour de P. Brueghel.
Plus de cent navires accostaient chaque jour dans le port fluvial.
Les « Kraeks » des Flamands transbordaient leur chargement sur des radeaux à fond plat.
Port d’Anvers »
Gravure anonyme du XVIIème siècle.
Plus de mille négociants exportaient de la bière, des tapisseries, de la toile de lin…
… des articles en or et en argent comme ce pendentif
en forme de nef, émail, or et perle baroque (fin XVIème).
On exportait des faïences d’Anvers fort recherchées.
Chevrette XVIème/XVIIème siècle.
On échangeait dans le port du vin français, du blé de la Baltique, des soieries italiennes, du verre vénitien, des épices des Indes et des vases d’Extrême-Orient.
Vase de la collection Plantin-Moretus.
Bourse d’Anvers au XVIème siècle. La ville est un haut lieu de la finance.
Porte d’Anvers au début du XVIIème siècle. La célèbre grue.
Les dégâts du siège espagnol furent terribles.
Les émeutes de novembre 1573 ont anéanti la ville et ont mis fin à sa prospérité.
Scène de massacre sur les rives de l’Escaut où des milliers de personnes furent tuées.
Sur la route de Hoboken, on voit dans le lointain la ville avec les décombres de la citadelle détruite en 1577 et devenue une colline pleine de verdure. Beaucoup de maisons sont en ruine autour de la ville car on ordonnait la démolition des bâtiments pour empêcher l’ennemi de s’y installer.
On s’amuse malgré tout avant le couvre-feu.
« …le feu couvait encore… ». Le port « …n’avait pas oublié les bûchers et les potences… »